PARCEQUE LA NATURE ME GÂTE PAR SA BEAUTE

Aujourd’hui, alors que je montais sur ma selle pour une nouvelle longue séance d’entraînement, je me suis demandé comment je trouvais toujours et encore la force de me pousser. Après avoir atteint mon rêve Hawaiien en 2018, je pourrais en effet me contenter désormais de me faire simplement plaisir sans essayer à repousser mes limites physiques et mentales. Pourtant, à 53 ans, je me suis lancé un nouveau défi, celui de relier Berne et Andermatt au-delà de cols mythiques que sont le Grimsel, le Nuffenen et le Gothard. 

Cet effort très long (je prévois près de 12 heures de course) ne s’improvise pas. J’enchaîne donc de nombreuses séances et je roule chaque fois que l’occasion se présente et que mon emploi du temps le permet. Ainsi, j’ai la chance d’entendre le chant des oiseaux à l’aube et au crépuscule, je vois des paysages à couper le souffle, je me retrouve nez à nez avec des bouquetins sur un col encore enneigé, j’emprunte des routes de montagne bucoliques que je n’aurais pas atteintes sans l’entraînement que j’ai aujourd’hui. Parfois j’ai vraiment l’impression que c’est la nature qui me récompense pour le temps que j’y passe, jour après jour…

 

 

 

 

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