UNE TECHNIQUE PUISSANTE

Se guérir grâce à la respiration. Ou respirer mieux pour se sentir mieux. C’est tout l’enjeu de l’ensemble de techniques, certaines vieilles de plus de 2500 ans, rassemblées dans le pranayama. Kapalbhati est une de ces techniques. Ce souffle nettoie les bronches et le système respiratoire, renforce les poumons et apporte de l’oxygène frais au sang. Ainsi, il prévient potentiellement toutes sortes de virus respiratoires.

Kapalbhati – marche à suivre

• S’asseoir confortablement sur une chaise ou en tailleur avec le dos droit.
• Commencer par quelques respirations profondes en inspirant par le nez et expirant par la bouche.
• Puis, inspirer, garder la cage thoracique ouverte et pour expirer contracter les abdominaux et forcer l’expiration
par le nez, comme si l’on voulait se moucher fort, puis relâcher l’inspiration de manière passive (le ventre se
remplit d’air tel un ballon qui était « sous vide »).
• Continuer ainsi à un rythme lent (1 souffle toutes les 1 à 2 secondes), mais vigoureux et régulier. Puis accélérer
quand on se sent à l’aise (2 souffles par seconde).
• Réaliser 3 cycles de 10 en intercalant à chaque instant et si nécessaire une respiration normale. Augmenter peu
à peu à 30, 40 ou 50 respirations par cycle.
• Entre chaque cycle, prendre une inspiration et expiration profonde et maintenir les poumons vides en verrouillant
les trois « bandhas » ou verrous énergétiques (plancher pelvien, nombril, gorge) pendant quelques instants mais sans forcer.
• Interrompre au moindre signe d’étourdissement ou de malaise.
• Terminer la séance avec une rétention à poumons pleins en verrouillant les trois « bandhas » et inspirer quand
l’envie de respirer vient.

 

 

 

Karine Fragnière Jus

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